TRAVAIL DE LA SURIMPRESSION ..puis extrait de EROS ET LA RENAISSANCE
je reviens dans un cercle de passage fantasmé.
passante de la loi visible et du poèmeles nuits sont sourdes je suis adjacente a ta vision de la femme
sur une meute je sens la vitesse , passer dans la lenteur des densités.
Hotel voie de hauteur calculée sur les rebords je ne cerne rien de beau mais d'etrange comme la couleur du vent la nuit qui monte.. adjacente et venimeuse je suis eclatée dans l'ardente nuit qui perce le jour sur le devant d'une densité futile.
dis moi
dans le centretu sais rien
je te souffle
le venin
de l'amour
et du temps
sous la densité du vague
je cherche le fils du requin
dans le ciel d'une femme qui marche vers son amant l'oeil adjacent de noir
comme une terre de sienne qui spécule vers l'affront
je passe vers les risques de la mer habile et vague de mon nom tatoué..
visible Kafka..
ou passer le sexe dans une distance et un rapprochement. je deviens comme les femmes de Sieff. Une façon de revenir vers le sel de la mère comme l'enfantement dans les cris du plasma.
je trainais comme une lumière pure et infinie.
dans le suc absent des moissons poétiques
je simule une traversée comme le font les moinesje perce une ironie et je temporise
le sein des mots
Artaud a mis sa vie sur la chair du prisme
une vague adjacente et le cri de la nuit
chair
Dans les temps
il y a des jours aussi limpidesqu'une vaste agonie d'amour
sur le sel
j'accuse le sort de la fange et du vent
du loin de la mer
du creux d'une silence et d'une forme amère
un point dans un couloir
un journal pour dissiper les doutes
passage
le numero est une fiche de renseignement
je passe la première sur la page abimée
il me reste un temps les impatiences
baisable sur le sofa de monsieur le président
il y a de lourdes distance a accomplir
pour divaguer sans être prise au piège
du silence et du visible
de la commutation et de la paix.
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