credits texte et photographies Lou godard Aka Maud// tous droits réservés..

Prix: second prix de lecture de prose sonore au printemps des poètes 2013 sud de la France
Travail photographique par moi même et autoportrait ...

PROSE POETIQUE ET PHOTOGRAPHIE UNDERGROUND

Mon travail prose poétique et nu artistique est un regard sur la femme dans sa totalité corps et âme ..pensée et corps. elle vise a sortir des clichés de la femme objet.. elle cherche à s'ouvrir vers les beautés d'une complétude et d'une dignité totale. femme comme un sexe un esprit un corps un être qui pense qui aime qui visite qui jouit qui pleure qui pulse le cosmos la terre et l amour qui soulève les sphères du monde.

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J

mercredi 6 novembre 2013

NOVEMBRE 2013
TRAVAIL DE LA SURIMPRESSION ..puis extrait de EROS ET LA RENAISSANCE

murakami



je reviens dans un cercle de passage fantasmé.
passante de la loi visible et du poème
les nuits sont sourdes je suis adjacente a ta vision de la femme
sur une meute je sens la vitesse , passer dans la lenteur des densités.



Hotel voie de hauteur calculée sur les rebords je ne cerne rien de beau mais d'etrange comme la couleur du vent la nuit qui monte.. adjacente et venimeuse je suis eclatée dans l'ardente nuit qui perce le jour sur le devant d'une densité futile.

dis moi 
dans le centre
tu sais rien
je te souffle
le venin 
de l'amour
et du temps





sous la densité du vague
je cherche le fils du requin
dans le ciel d'une femme qui marche vers son amant l'oeil adjacent de noir
comme une terre de sienne qui spécule vers l'affront 
je passe vers les risques de la mer habile et vague de mon nom tatoué..

visible Kafka..


ou passer le sexe dans une distance et un rapprochement. je deviens comme les femmes de Sieff. Une façon de revenir vers le sel de la mère comme l'enfantement dans les cris du plasma.
je trainais comme une lumière pure et infinie.


dans le suc absent des moissons poétiques
je simule une traversée comme le font les moines
je perce une ironie et je temporise
le sein des mots
Artaud a mis sa vie sur la chair du prisme
une vague adjacente et le cri de la nuit

chair



Dans les temps 
il y a des jours aussi limpides
qu'une vaste agonie d'amour
sur le sel
j'accuse le sort de la fange et du vent
du loin de la mer 
du creux d'une silence et d'une forme amère
un point dans un couloir
un journal pour dissiper les doutes

passage



si le segment est une lourdeur sur ta hanche droite
le numero est une fiche de renseignement
je passe la première sur la page abimée
il me reste un temps les impatiences 
baisable sur le sofa de monsieur le président
il y a de lourdes distance a accomplir
pour divaguer sans être prise au piège
du silence et du visible
de la commutation et de la paix.