credits texte et photographies Lou godard Aka Maud// tous droits réservés..

Prix: second prix de lecture de prose sonore au printemps des poètes 2013 sud de la France
Travail photographique par moi même et autoportrait ...

PROSE POETIQUE ET PHOTOGRAPHIE UNDERGROUND

Mon travail prose poétique et nu artistique est un regard sur la femme dans sa totalité corps et âme ..pensée et corps. elle vise a sortir des clichés de la femme objet.. elle cherche à s'ouvrir vers les beautés d'une complétude et d'une dignité totale. femme comme un sexe un esprit un corps un être qui pense qui aime qui visite qui jouit qui pleure qui pulse le cosmos la terre et l amour qui soulève les sphères du monde.

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mercredi 30 mars 2011

toujours la même nuit qui ne s'achève pas


Elle ressens ce matin la des émotions les plus vives elle se prépare a aller vers les choses
les terrains limpide de l'existence...
la placide  plate-forme de la vie nocturne.
Matinale elle ne se force pas ce matin. elle écoute monter les sensations qui ne soutiennent plus sa mémoire. son temps est impertinent. le givre crépite sur le dehors.
il y a encore du temps avant de se préparer a aller au travail. elle se sent bien pour traverser la ville
les étoiles dans le ciel ont disparues le silence s'étale dans l'ascenseur, la petite lumière monte et fait tic tac un bip se fait entendre. elle repense à lui a la dernière fois ou elle l'a entrevue, par écrit l'auteur va et viens dans le silence sur la table, le réverbère éteint. le vide dans les bras elle soupèse encore une fois son coeur. l'altitude lui fait peur parfois. elle entre dans le métro et sens les parfums et sudation matinale. elle ne force rien elle reste affable un peu froide comme le temps encapuchonnée dans son blazer elle hésite a sortir un livre. blotties par les mouvement et éclaboussée par la lumière. son schéma mental change chaque matin des variante entre le soleil et l'abîme

l'interphone et le silence


Bleu du temps vertigineux. les râles se font sourds et lourds. le silence est une voix que le vent adjacent réclame.
Les silences sont dans la pénombre. le recapitulatif forme et transforme.
Des restes et je succombe, pâle, translucide. une ombre communement commune placide et souterraine
En vague j'ai rencontré la pénombre
Du temps et les rales s'engouffrent sous le sol terreux cataclysmique. tu me reponds je vends ma mémoire. Elle monte au loin de mon envergure le soir depend du temps. elle recherche l'homme à atteindre à abattre dans son sang noué comme l'aurore. le doigt sur l'interphone elle va et viens. le silence vient sur ses épaules et le vent claque sur la fenêtre. il fait froid dehors le givre s'abat sur la vitre