credits texte et photographies Lou godard Aka Maud// tous droits réservés..

Prix: second prix de lecture de prose sonore au printemps des poètes 2013 sud de la France
Travail photographique par moi même et autoportrait ...

PROSE POETIQUE ET PHOTOGRAPHIE UNDERGROUND

Mon travail prose poétique et nu artistique est un regard sur la femme dans sa totalité corps et âme ..pensée et corps. elle vise a sortir des clichés de la femme objet.. elle cherche à s'ouvrir vers les beautés d'une complétude et d'une dignité totale. femme comme un sexe un esprit un corps un être qui pense qui aime qui visite qui jouit qui pleure qui pulse le cosmos la terre et l amour qui soulève les sphères du monde.

site a visiter autre que le mien :
J

samedi 4 décembre 2010





...




Un journal intime dit elle. Comme le dernier type
rencontré par hasard dans un train, par informatique. Mon coeur s'echappe
ses mots comme les miens se fracassent dans ma bouche.

mercredi 2 juin 2010


Dans sa ville, inconnue de nous pour l’instant elle jouait avec son yoyo passant sur le bac a sable du parc. Elle ne se questionnait pas sur l’existence aujourd’hui elle filait droit dans l’extase de la sensation non intellectuelle de sa caboche. Filant tout droit sur ces roller. Elle sentais la vitesse battre son visage. Filtrer l’air entre ses ravages.

le sang sous sa couleur d'ombre néfaste se gelait par accoup

comment une femme existe aujourd'hui

dans le sous jacent. le latent avec les hommes?

FORCE DE FEMME


elle simule sa force ?
elle se bat
elle danse
elle tiens
elle hurle
elle jouit.
elle pleure
elle se targue de tenir
elle est la force
Force

photo




photo de: Inconnu (e) (ceci n'est pas moi ni de moi)


Celui qui veille au sommet du plaisir est l'égal du soleil comme de la nuit. celui qui veille n'a pas d'ailes, il ne poursuit pas

Mon exil est enclos dans la grêle. mon exil monte a son tour de patience. pourquoi le ciel se voute il

(rené char)

dimanche 30 mai 2010

CORRESPONDANCE ET MOTS

Des tes doigts, des caresses en l'air
sur ta bouche , le sel de ma raison
sur tes spasmes, le miel equivalent de l'attente
sur ma couche le dialogue d'un toi a toi
correspondance et les mots
en faience incertaine
je jouxte imaginairement le corps de tes paroles
le silence est un assaut


EQUINOXE DE MAUD QUEROL FERRER


dimanche 28 février 2010



Sous couvert des lectures adjacentes, je veille en creux
comme la droiture du sommeil
je perce le jour d'une aurore amoindrie
je vante le ciel contre et en dehors
je passe en silence
le passage entre 
l'inceste au couleur 
le second et le troisième passage qui me hante
je ne lui ai jamais rien dis

l'aube, le temps est une histoire de miséricorde
me marier pour achever le sommeil
parler sous la jouxture du vent
le bonheur de t'aimer a l'endroit d'une ombre
en silence
sortir le soir accompagnée de mes erreurs
Sous la pente de mes yeux
mes doigts, mes mains mes sourcils en fonte de toi même

Accouchement et culpabilité
je franchis une censure
la peur de mes mots au creux de toi une fois ton envergure et la paix dans ma maison
au centre du VERTIGE toi et ton chien ne me laissant plus jamais seule
le vent sur ma planète une ecriture trop complexe et le silence qui ne s'abime plus
dans l'air de la clarté, l'opprobre la voie le SILENCE

dimanche 14 février 2010




l'horizon qui passe en soi pour soi un horizon alambiqué. de première raison une raison fâcheuse. sous l'affable air des mots proche le létal. métallique UR gique dans ma bouche passe le sel de ta raison.
encore une histoire de mimiques qui fais peur. je me lasse et m'enlace plus.
j'ai peur du temps qui passe le ciel pourpre sous mes yeux.
lorsque par hasard les mots cognent contre moi même. le sol pour la soif.

Mon secret prends patience
Tu es seul en silence
Tu triches
Elle sors
Qu'avez vous
Le temps passe
Doutez vous en donc sur cet axe
L'amour gicle
sur ma face








les étranges jours passent anonymes. le ciel sur le temps est en l'air et je gicle sur le jour de ma nuit.
la réalisation, un séjour ne dit de revenir dans l'apoplexie des jours. le coeur est une carapace angélique et le poids quelque chose qui jouxte ma joie.
le voir s'immiscer dans le ( vent) de la nuit
je me remet a écrire un rien qui ne s'achève pas. le bonheur qui tombe a l'envers
les joies fécondes 
le diamant sombre de la putain
un travail pour tous les jours de ma vie
un silence pour tous les jours de mon ombre
je vais je viens le long de toi
je crie encore sous l'amour du jour
je ne sais plus quel est ton nom

mardi 9 février 2010


tu es seul- en silence
ma flamme- avec tant de grâce
qui m'entête

je ne t'entends point.
fort aimable, elle sort.
qu'avez vous, le temps passe
doutez vous en donc
sur cet axe l'amour gicle


mieux que moi
je vous l'aurais dit
il est vrais
pardonnable j'aime mieux vos incertitudes


mardi 2 février 2010



Dans la danse des mots accomplis je reste sur le mur de la faïence. Nous deux tournons en rond parfois . je cherche à te convaincre mais tu es dans le silence parfois de mon iris ancien. Dans un regard abscons je cherche la nuit ton regard. Passons nous dans la rafale du temps à cerner nos doutes. Nos histoires pleines d'un sel inassouvi. J'ai peur ce matin des accidents de voiture, j'ai peur de ce rien qui me turbine la tête. N' oublier la beauté que lorsqu'elle est l'ombre de soi même. Chagrin et douceur. Partir vite, ne pas se retenir. Vertige. le temps sous ma voûte étoilée me signale les soleils à venir. la vie ne marche plus que seule

dimanche 24 janvier 2010





Dans les vastes t je veillais en creux à marier les astres. sans  les rondes étoiles alourdies lentes amertumes. le voile encré du sommet.







Le vent couche son âme sur ma dune. l'éclair dit son regard. l'ombre de ma mémoire. le ciel est dense. la couche s'alourdit sous l'encre de tes yeux.




je cherche. la chaleur qui me reste. les offrandes sont comme un horizon de palimpseste. le coeur est dans l'étoffe du noir amoindri. net sans trace le rythme est le son de la temporalité. le temps sous l'aube adjacente, en vain, dans le risque s'adonne les mots du silence. le schisme dans l'ongle, le temps s'immisce sous l'angle de ma bouche. la boucle du temps perdu n'est autre que l'étoile qui s'étends au devant des amertumes. la fleur n'est autre que la dent de mon désir sur ton désir ardent. ma dent comme une ombre- latente.

Dans l'attente de toi je voyais passer la brume. l'état létal le venin. sous ma finition je vaquais dans l'entreprise de ma mémoire. le temps double.